Covid-19 : Quel test pour le dépistage massif ?
Le dépistage massif de la population fait partie des mesures annoncées par Édouard Philippe pour lutter contre le coronavirus et déconfiner les Français. Plusieurs tests existent mais un seul permet de dépister massivement la population.
Dépistage : 700.000 tests par semaine
Le déconfinement des Français se fera progressivement à partir du 11 mai 2020. Selon Édouard Philippe, il faudra « apprendre à vivre avec le virus ». C’est pourquoi, le Premier ministre a annoncé la mise en place d’un dépistage massif avec 700.000 tests hebdomadaires.
Les tests dont il est question sont des tests naso-pharyngés aussi appelés tests PCR (de polymerase chain reaction) ou virologiques. Il s’agit d’introduire dans le nez du patient une sorte de grand coton-tige. Même si ce geste est désagréable, il a l’avantage d’être rapide, non invasif et de présenter une bonne fiabilité.
Pas de tests sanguins à grande échelle
Jusqu’à présent, le test PCR était réservé à certaines personnes :
- Soignants
- Séniors présentant des symptômes du COVID-19
- Les patients hospitalisés ou
- présentant des difficultés respiratoires sévères ou des comorbidités.
À partir du 11 mai, les tests seront pratiqués à l’hôpital ou dans un laboratoire de ville, sur les personnes symptomatiques et celles avec qui elles ont été en contact. L’assurance maladie prend en charge 100% des cas. Contrairement au test PCR qui détecte la présence du coronavirus au moment du dépistage, le test sérologique sanguin permet de trouver la présence d’anticorps. Ces derniers ne sont pourtant pas la preuve que le patient est immunisé. Par conséquent, le test sanguin ne peut pas être utilisé pour réaliser une campagne de dépistage massif.
Selon la Haute Autorité de santé, aujourd’hui, il ne peut pas
« permettre d’établir un passeport d’immunité à des fins de déconfinement ».
Pour en savoir plus sur le coronavirus : Covid-19 : Quel impact sur la santé ?
