Allergies,  Dermatite atopique

Eczéma et allergies saisonnières aux pollens

La relation entre l’eczéma et les allergies saisonnières aux pollens

L’eczéma, ou dermatite atopique, est une maladie inflammatoire chronique de la peau qui se caractérise par des rougeurs, des démangeaisons et des lésions suintantes. Les personnes atteintes d’eczéma ont souvent un terrain allergique, ce qui les rend plus susceptibles de développer des allergies saisonnières aux pollens.

Les pollens libérés par les arbres, les graminées et les mauvaises herbes peuvent provoquer une réaction immunitaire chez les personnes allergiques. Ce qui entraîne des symptômes tels que la rhinite allergique (également appelée rhume des foins), la conjonctivite et, dans certains cas, l’aggravation des symptômes de l’eczéma.

Qu’est-ce que la rhinite allergique ?

La rhinite allergique est une inflammation de la muqueuse nasale causée par une réaction immunitaire à un allergène, tel que le pollen, les acariens ou les poils d’animaux. Les symptômes comprennent des éternuements, un écoulement nasal clair, des démangeaisons au niveau du nez, des yeux et de la gorge, ainsi qu’une congestion nasale.

Les symptômes de l’eczéma et des allergies saisonnières aux pollens

Les symptômes de l’eczéma peuvent inclure :

  • Rougeurs et démangeaisons cutanées
  • Lésions suintantes et croûtes
  • Peau sèche et squameuse
  • Zones touchées : visage, cou, plis des bras et des jambes

Les symptômes des allergies saisonnières aux pollens peuvent inclure :

  • Éternuements fréquents
  • Écoulement nasal clair
  • Démangeaisons au niveau du nez, des yeux et de la gorge
  • Congestion nasale
  • Yeux rouges et larmoyants

Traitement et prévention de l’eczéma et des allergies saisonnières aux pollens

Que faire en cas d’allergies nasales ?

En cas d’allergies nasales, plusieurs options de traitement sont disponibles :

  • Antihistaminiques : réduisent les démangeaisons, les éternuements et l’écoulement nasal
  • Décongestionnants : soulagent la congestion nasale, mais ne doivent pas être utilisés sur une longue période
  • Corticostéroïdes nasaux : réduisent l’inflammation et les symptômes associés
  • Immunothérapie : traite la cause sous-jacente des allergies en exposant progressivement le système immunitaire à l’allergène

Pourquoi y-a-t-il plus d’allergies qu’autrefois ?

Il y a plusieurs raisons qui pourraient expliquer l’augmentation du nombre d’allergies ces dernières décennies :

  1. L’hygiène : L’hypothèse hygiéniste suggère que notre environnement est devenu trop propre et que cela empêche le système immunitaire de se développer correctement. Les enfants exposés à des microbes et des allergènes dans leur petite enfance sont moins susceptibles de développer des allergies plus tard.
  2. L’alimentation : L’évolution de notre alimentation, avec une consommation accrue de produits transformés et une réduction de la diversité alimentaire, pourrait jouer un rôle dans l’augmentation des allergies.
  3. Le changement climatique : Les modifications des saisons et des températures peuvent affecter la production et la dispersion des pollens, ce qui pourrait augmenter l’exposition aux allergènes et le risque de développer des allergies.
  4. La pollution : Les particules fines et les gaz d’échappement peuvent irriter les voies respiratoires et augmenter la sensibilité aux allergènes.
  5. Le mode de vie : Les facteurs tels que le stress, la sédentarité et le manque de sommeil peuvent affaiblir le système immunitaire et augmenter la susceptibilité aux allergies.

Ces facteurs sont étroitement liés et il est probable que l’augmentation des allergies soit due à une combinaison de plusieurs d’entre eux.

FAQ :

Que faire en cas d’allergies nasales ?

En cas d’allergies nasales, plusieurs options de traitement sont disponibles : antihistaminiques, décongestionnants, corticostéroïdes nasaux et immunothérapie. Il est important de consulter un professionnel de santé pour déterminer le traitement le plus approprié à votre situation.

L’immunothérapie est-elle vraiment efficace ?

L’immunothérapie, également appelée désensibilisation, est une méthode de traitement des allergies qui a démontré son efficacité dans de nombreuses études cliniques. Toutefois, son efficacité peut varier en fonction de la personne et de l’allergène concerné. Il est important de discuter avec un professionnel de santé pour déterminer si l’immunothérapie est une option appropriée pour vous.

A quel âge démarrer l’immunothérapie ?

L’immunothérapie peut être envisagée chez les enfants à partir de 5 ans, ainsi que chez les adultes. L’âge idéal pour commencer le traitement dépend de plusieurs facteurs, tels que la sévérité des symptômes, la durée des allergies et la présence d’autres affections médicales. Il est recommandé de consulter un professionnel de santé pour déterminer le moment le plus opportun pour commencer l’immunothérapie.

Existe-t-il un antihistaminique qui ne fait pas dormir ?

Il existe des antihistaminiques de deuxième génération, tels que la cétirizine, la loratadine et la desloratadine, qui sont moins susceptibles de provoquer de la somnolence que les antihistaminiques de première génération, comme la diphenhydramine. Cependant, certaines personnes peuvent toujours ressentir de la somnolence avec ces médicaments. Il est important de discuter avec un professionnel de santé pour déterminer l’antihistaminique le plus approprié à votre situation.

Pourquoi les antihistaminiques font-ils dormir ?

Les antihistaminiques agissent en bloquant les récepteurs de l’histamine, une substance chimique libérée par le système immunitaire en réponse à un allergène. L’histamine est également impliquée dans la régulation du sommeil-éveil. Les antihistaminiques de première génération, en particulier, peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique et interférer avec les récepteurs de l’histamine dans le cerveau, ce qui peut provoquer de la somnolence. Les antihistaminiques de deuxième génération sont moins susceptibles de provoquer cet effet secondaire, car ils ont une affinité plus faible pour les récepteurs de l’histamine dans le cerveau.

Existe-t-il une prédisposition héréditaire aux allergies ?

Les allergies peuvent avoir une composante héréditaire, mais elles ne sont pas transmises de manière simple et directe d’un parent à un enfant.

La prédisposition à développer des allergies est en partie liée à la génétique, et les personnes ayant des antécédents familiaux d’allergies ont un risque plus élevé de développer elles-mêmes des allergies. Cependant, d’autres facteurs environnementaux et immunitaires jouent également un rôle important dans le développement des allergies.

Ainsi, il est possible qu’un enfant dont les parents ont des allergies ne développe aucune allergie, et inversement, qu’un enfant dont les parents n’ont pas d’allergies en développe.

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Chloé travaille dans la santé et écrit régulièrement des articles pour Doctoome : obésité, dermatite atopique, spondylarthrite ankylosante, etc : elle maîtrise de nombreux sujets qu'elle approfondit à chaque nouvel article.