Je m'appelle Anne, j'ai 31 ans et je fais plein de trucs, mais notamment j'ai un compte Instagram où je crée du contenu qui s'appelle Acné Positive et je suis aussi autrice.
Témoignage

Interview de Anne et de son acné

Je m’appelle Anne, j’ai 31 ans et je fais plein de trucs, mais notamment j’ai un compte Instagram où je crée du contenu qui s’appelle Acné Positive et je suis aussi autrice.

J’ai eu de l’acné pour la première fois à l’adolescence, vers 15-16 ans. C’était une acné assez classique, modérée. J’ai tout de suite pris des médicaments pour essayer d’en venir à bout. Mais à 24 ans, j’ai eu la plus grosse poussée d’acné de ma vie, une acné sévère.

Même si mon acné était modérée, c’était impensable pour moi d’avoir un seul bouton. Psychologiquement, c’était déjà dur. À 24 ans, ça a été encore plus violent. J’avais des plaques qui ne partaient pas pendant des semaines. C’était une vraie souffrance mentale, je pensais à ma peau du matin au soir.

“On a l’impression que ça attaque notre propre valeur. Quand on est une femme et qu’on a des boutons, on se sent en dehors des normes de beauté.”

Oui, j’ai reçu des messages de jeunes hommes mais aussi d’hommes plus âgés. Cependant, l’acné adulte est très féminine, elle touche majoritairement les femmes

J’ai vu une dermatologue très tôt, j’ai pris la pilule, des hormones anti-androgènes, des antibiotiques, des crèmes… Mais à chaque fois que j’arrêtais, l’acné revenait, parfois pire qu’avant. Alors je me suis tournée vers d’autres approches : naturopathie, acupuncture, médecine chinoise, réflexologie, thérapies psychologiques, etc.

“J’ai compris que l’acné n’était qu’un symptôme, et qu’il fallait chercher les causes profondes.”

Elle a détruit ma confiance. À 24 ans, je n’avais plus d’estime de moi. Je me disais des choses horribles en me regardant. Et puis un jour, j’ai décidé de ne plus conditionner mon bonheur à ma peau. J’ai mis en place des choses pour aller mieux, et ça a changé ma vie.

Oui. Chez moi, il y a des causes hormonales (hypothyroïdie, déséquilibre entre progestérone et œstrogènes), des causes émotionnelles (chocs, stress), et alimentaires (sucre, produits laitiers de vache). Mais chaque acné est unique.

Oui. Pour moi, la meilleure alternative c’est d’essayer de comprendre les causes. La médecine fonctionnelle ou la naturopathie peuvent vraiment aider à cela. Il faut aller au-delà de la prescription classique.

J’ai longtemps été seule, mais en 2021 j’ai été accompagnée pendant quelques mois, et c’était très bénéfique. C’est important de ne pas rester seul·e, pour réduire la charge mentale, se sentir compris·e et avancer plus sereinement.

Sur Acné Positive, je parle d’acné mais aussi de confiance en soi, de santé mentale, avec bienveillance et parfois avec humour. J’ai aussi écrit un livre qui est un vrai guide pratique pour mieux vivre avec l’acné, avec une grosse partie sur le psychologique. Et j’ai sorti récemment un deuxième livre, Red Flag en amour, sur les relations toxiques.

  • Ne pas rester seul·e, en parler, s’entourer.
  • Consulter mon compte ou lire mon livre pour trouver des clés.
  • Se faire accompagner par un professionnel si possible.
  • Ne pas se résumer à sa peau : on est bien plus que son acné.

“On n’est pas une somme de boutons. On est une personne avec une personnalité, des émotions, des passions. L’acné ne diminue pas notre valeur.”

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Chloé travaille dans la santé et écrit régulièrement des articles pour Doctoome : obésité, dermatite atopique, spondylarthrite ankylosante, etc : elle maîtrise de nombreux sujets qu'elle approfondit à chaque nouvel article.

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