Je m’appelle Louise, j’ai 25 ans, je vis à Bordeaux et je termine actuellement mon Master en Data Marketing.
Témoignage

Maladie de Lyme – témoignage de Louise, jeune bordelaise atteinte de la maladie


Je m’appelle Louise, j’ai 25 ans, je vis à Bordeaux et je termine actuellement mon Master en Data Marketing.

Tout a commencé en juillet, quand j’ai remarqué une piqûre rouge très enflammée. Au départ, je pensais simplement à une piqûre de moustique. Mais quelques jours plus tard, j’ai commencé à ressentir un état grippal, accompagné d’une grande fatigue. La piqûre a ensuite évolué, elle s’est transformée avec une auréole caractéristique, et trois petites marques sont apparues, donnant l’impression d’une morsure. Je n’ai pourtant jamais vu la tique et je n’avais pas été en forêt dans les semaines précédentes, ce qui rendait la situation encore plus surprenante.

Mes premiers symptômes ont été une grande fatigue, des douleurs musculaires, de la fièvre et la fameuse lésion cutanée qui s’est transformée en érythème migrant. J’avais vraiment l’impression d’un état grippal prolongé, mais avec des réactions cutanées inhabituelles.


Quand je suis allée voir mon médecin, il a immédiatement reconnu les signes et m’a dit que c’était la maladie de Lyme. J’ai commencé un traitement antibiotique sans attendre. Mais les premiers jours sous antibiotiques ont été très difficiles : mon état ne s’améliorait pas, je dormais énormément, j’avais toujours de la fièvre et des douleurs musculaires. Pire encore, de nouvelles piqûres sont apparues, ce qui m’a fait craindre qu’il y ait eu une erreur dans le diagnostic. Je suis retournée voir mon médecin, qui m’a expliqué que ce n’étaient pas d’autres tiques qui m’avaient piquée, mais que, puisque mon sang était infecté, cela pouvait provoquer d’autres manifestations cutanées. Pour confirmer, j’ai passé une prise de sang, qui a bien validé la présence de la maladie de Lyme.

J’ai suivi un traitement antibiotique de 15 jours. Les symptômes se sont atténués après, mais je les ressens encore aujourd’hui : une grande fatigue persistante, parfois des sensations de perte de mémoire et de concentration, ainsi que des douleurs musculaires. Mon médecin m’a expliqué qu’il fallait attendre avant de refaire une prise de sang, car même après le traitement, certains symptômes peuvent perdurer un moment. Il faudra donc patienter pour savoir si la maladie est toujours active ou si mon organisme a réussi à l’éliminer.

La maladie est survenue à un moment compliqué, en pleine période de mémoire et de fin d’études. La fatigue m’a obligée à ralentir et à prioriser mon repos, ce qui a eu un impact sur mon rythme de travail et mes activités habituelles. Sur le plan personnel, cela a inquiété mes proches et m’a poussée à adapter mes sorties.

Je voudrais leur dire de ne pas négliger une piqûre suspecte, même si elle semble banale au départ. Le fait de reconnaître un érythème migrant et de consulter rapidement est important, car une prise en charge précoce change tout. Même sans avoir vu la tique, il faut rester attentif aux signes du corps.

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Chloé travaille dans la santé et écrit régulièrement des articles pour Doctoome : obésité, dermatite atopique, spondylarthrite ankylosante, etc : elle maîtrise de nombreux sujets qu'elle approfondit à chaque nouvel article.

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