Les professions

Le rôle du pédiatre selon le Dr Stéphane Berberian

On vous présente l’un des médecins de notre équipe Santé : Stéphane Berberian qui va vous présenter son quotidien en tant que pédiatre. 

Le rôle du pédiatre 

Le champ de compétences du pédiatre est vaste, cela va du médecin spécialiste des enfants, recouvre la néonatalogie, le suivi du développement physiologique et psychologique des enfants et adolescents jusqu’au dépistage et le traitement des pathologies infantiles par des thérapies adaptées.

Évidemment la pédiatrie regroupe un ensemble de sur-spécialités : cardio-pédiatrie, neuro-pédiatrie, cancéro-pédiatrie, pneumo-pédiatrie, pédopsychiatrie, néonatologie, etc…

Dans ce contexte le pédiatre de ville a pour rôle de dépister, orienter et collaborer avec ces « surspécialistes » afin de s’assurer de la bonne santé de l’enfant.

Un médecin chez vous, où que vous soyez.

Pourquoi j’ai choisi ce métier que j’adore 

C’est ce rôle d’intermédiaire, « de lien » qui m’a toujours motivé et c’est pour cela que je me suis orienté vers la pédiatrie générale. Après des années de pratique, je suis persuadé que cette relation « triangulaire » unique entre le praticien, l’enfant et ses parents est une alliée pour une prise en charge globale de l’enfant.

Des nombreuses ruses sont ainsi utilisées et un minimum de pré-requis est indispensable pour le pédiatre : biblio sur les derniers Disney, stylos bizarres, doudou dans la poche.

Mais mis à part ce matériel incontournable, je reste convaincu que le dialogue entre le pédiatre et les parents (en particulier les mamans) reste essentiel.  Parfois je détecte des attitudes qui doivent être corrigées pour le bien-être de l’enfant et c’est grâce aux nombreux échanges entre pédiatre et parents qu’on arrive à trouver des solutions et rectifier certains comportements qui peuvent interférer sur le bon développement de l’enfant.

 

Les différents types de mamans 

Au fil du temps, je me suis amusé à déterminer les profils des parents que je vois passer dans mon cabinet et de la relation qu’ils créent avec leurs enfants. J’aime ces mamans, aussi différentes soient elles, car elles ont chacune leurs qualités, leurs défauts et leur charme.  En voici quelques exemples ! Bien entendu, toute ressemblance avec des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.

La maman poule : elle s’inquiète des différentes étapes physiologiques de l’enfant. J’adore quand elle me dit : « mon fils ne mange rien, le nourrir c’est un enfer ! (poids et taille normaux). Mon enfant n’a toujours pas de dents (alors qu’il n’a que 11 mois) mon enfant ne marche toujours pas à 15 mois (alors que cela est encore normal à cet âge).

Tout semble aller mal, donc le malheureux pédiatre craint de se retrouver en face d’un enfant en pitre état alors qu’en fait tout va bien, il est en pleine forme. Du coup, je rassure la maman en lui disant que son enfant va très bien et qu’il grandit normalement. Cela fait aussi partie de mon rôle de savoir écouter et donner des conseils à des mères parfois inquiètes de ne pas être parfaite.

La maman parfaite : elle a tendance à se mettre la pression et veut être la meilleure dans son rôle de mère. En général cette maman lit tout, connait toutes les maladies et symptômes possibles. Elle est tellement parfaite qu’elle prend ses rdvs 6 mois avant pour les vaccins et que son enfant est à jour sur tout. Je m’amuse même parfois d’échanger avec elle sur le diagnostic de la maladie de son enfant.

La maman optimiste à toute épreuve. Tellement optimiste, positive et heureuse de son statut de maman qu’elle arrive au cabinet avec un énorme sourire, ne s’inquiète pas si la fièvre dépasse 40°C et pense qu’une crise d’asthme est juste le résultat d’un gros rhume. Je suis toujours stupéfait par ces mères car rien ne les inquiète et tout est toujours cool.

Un médecin chez vous, où que vous soyez.

Et puis il ne faudrait pas les oublier mais il y a aussi : les papas dont l’épouse à déléguer le rdv chez le pédiatre et qui du coup sont un peu déboussolés par la situation. Ils m’émeuvent toujours de par leur volonté de bien faire mais on sent quand même que la situation leur échappe un peu.

Mon quotidien de pédiatre 

Chaque jour de consultation est un mélange de ces mamans, papas qui me confortent dans l’idée que je fais le plus beau métier du monde et que rien ne pourrait me faire changer.

J’aime prendre le temps d’expliquer que la sérénité d’un bébé comme d’un enfant est due essentiellement à trois choses : être respecté, satisfaire ses besoins vitaux et être accepté.

Tout cela pour dire que malgré mon rôle principal d’écarter des pathologies graves, de soigner des grippes, des otites, des angines… les dialogues et l’échange restent une partie fondamentale de mon travail.  Repérer les souffrances, entendre la demande d’aide et de soutien, accompagner et valoriser la mère et l’aider à développer ses propres compétences, c’est le moteur qui fait de mon travail une expérience humaine indéfectible.

Évidemment les consultations sont plus longues et parfois je rentre chez moi avec une belle migraine mais tout cela est une partie essentielle de notre profession, et parfois, nous avons tendance à l’oublier.

Et si vous voulez consulter Stéphane, c’est par ici : 

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