AVC chez les hommes et les femmes
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Prise en charge de l’AVC chez les hommes et les femmes

Les symptômes de l’AVC : des différences entre les hommes et les femmes

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence médicale qui survient lorsque la circulation sanguine vers une zone du cerveau est interrompue ou réduite, provoquant des lésions cérébrales. Les symptômes de l’AVC peuvent varier d’une personne à l’autre, et des différences ont été observées entre les hommes et les femmes.

Chez les hommes et les femmes, les symptômes courants de l’AVC comprennent :

  • Faiblesse ou engourdissement soudain d’un côté du corps (bras, jambe, visage)
  • Troubles de l’élocution ou difficulté à comprendre les autres
  • Perte de vision ou vision double dans un ou deux yeux
  • Maux de tête sévères et soudains sans cause connue
  • Perte d’équilibre ou de coordination

Cependant, les femmes peuvent présenter des symptômes d’AVC plus subtils ou atypiques, tels que :

  • Nausées ou vomissements
  • Étourdissements ou évanouissements
  • Fatigue soudaine
  • Douleur ou inconfort dans la poitrine, le cou ou le visage
  • Confusion, agitation ou désorientation

Il est essentiel de reconnaître ces symptômes et d’agir rapidement en appelant les services d’urgence (115), car un traitement précoce peut réduire les dommages cérébraux et améliorer les chances de récupération.

Pourquoi est-il important de connaître les symptômes d’AVC chez les femmes ?

Les femmes sont plus susceptibles de mourir d’un AVC que les hommes, et elles représentent environ 60 % des décès liés aux AVC dans le monde. Les raisons de cette disparité ne sont pas entièrement comprises, mais des facteurs tels que les différences dans les symptômes, la prise en charge et les facteurs de risque peuvent jouer un rôle.

Les symptômes d’AVC plus subtils ou atypiques chez les femmes peuvent entraîner un retard dans la reconnaissance des signes d’alerte et la recherche de soins médicaux, ce qui peut avoir des conséquences graves sur leur santé et leur qualité de vie. De plus, les femmes peuvent faire face à des obstacles dans l’accès aux soins de santé et à des préjugés sexistes de la part des professionnels de la santé, ce qui peut également affecter la qualité et la rapidité de leur prise en charge.

Les facteurs de risque d’AVC : des différences entre les hommes et les femmes

Les facteurs de risque d’AVC sont des conditions ou des habitudes de vie qui peuvent augmenter les chances de développer un AVC. Certains facteurs de risque sont communs aux hommes et aux femmes, tels que :

  • Hypertension artérielle
  • Diabète
  • Tabagisme
  • Obésité
  • Sédentarité
  • Antécédents familiaux d’AVC

Cependant, les femmes peuvent présenter des facteurs de risque spécifiques, tels que :

  • Migraines avec aura
  • Contraception hormonale
  • Grossesse et accouchement
  • Ménopause et traitement hormonal substitutif

Il est important de prendre en compte ces facteurs de risque dans la prévention et la prise en charge des AVC chez les femmes.

Comment prévenir les AVC chez les hommes et les femmes ?

La prévention des AVC repose sur l’adoption d’un mode de vie sain et la gestion des facteurs de risque modifiables. Voici quelques conseils pour réduire votre risque d’AVC :

  • Surveillez et traitez l’hypertension artérielle
  • Contrôlez votre taux de cholestérol et de glycémie
  • Arrêtez de fumer et évitez la fumée secondaire
  • Adoptez une alimentation équilibrée et riche en fruits, légumes, céréales complètes et poisson
  • Faites régulièrement de l’exercice physique
  • Maintenez un poids santé
  • Limitez votre consommation d’alcool
  • Gérez votre stress et prenez soin de votre santé mentale

En conclusion, il existe des différences entre les hommes et les femmes en ce qui concerne les symptômes, la prise en charge et les facteurs de risque d’AVC. En reconnaissant ces différences et en adoptant un mode de vie sain, nous pouvons contribuer à réduire l’impact des AVC sur la santé et la qualité de vie des hommes et des femmes.

FAQ :

Les femmes sont-elles plus à risque après la ménopause ?

Oui, les femmes sont plus à risque de développer un AVC après la ménopause. Cela est dû en partie à la diminution des niveaux d’œstrogènes, qui ont un effet protecteur sur le système cardiovasculaire. De plus, l’augmentation de la prévalence de l’hypertension artérielle, du diabète et de l’obésité chez les femmes ménopausées contribue également à ce risque accru.

Quels sont les facteurs de risques majeurs ?

Les facteurs de risque majeurs pour les AVC comprennent :

  • L’hypertension artérielle
  • Le tabagisme
  • Le diabète
  • L’obésité et le manque d’activité physique
  • L’hypercholestérolémie
  • Les antécédents familiaux d’AVC ou de maladie cardiaque
  • L’âge (le risque augmente avec l’âge)
  • Le sexe (les hommes ont un risque plus élevé que les femmes, sauf après la ménopause)

Existe-t-il une prédisposition génétique ?

Oui, il existe une prédisposition génétique aux AVC. Les personnes ayant des antécédents familiaux d’AVC ou de maladie cardiaque ont un risque plus élevé de développer un AVC. Cependant, la majorité des AVC sont causés par des facteurs de risque modifiables, tels que l’hypertension artérielle, le tabagisme et l’obésité, et non par la génétique.

Comment réagir face à un AVC ? Les premiers gestes ?

Il est essentiel d’agir rapidement en cas d’AVC, car un traitement précoce peut réduire les dommages cérébraux et améliorer les chances de récupération. Voici les premiers gestes à adopter :

  • Reconnaître les signes d’alerte de l’AVC : faiblesse ou engourdissement soudain d’un côté du corps, troubles de l’élocution, perte de vision, maux de tête sévères, perte d’équilibre.
  • Appeler immédiatement les services d’urgence (le 15 en France) et mentionner que vous soupçonnez un AVC.
  • Ne pas essayer de conduire la personne à l’hôpital vous-même, car les professionnels de santé des services d’urgence sont mieux équipés pour fournir des soins préhospitaliers et transporter la personne en toute sécurité.
  • Ne pas donner d’aspirine ou d’autres médicaments à la personne sans l’avis d’un professionnel de santé, car cela pourrait aggraver la situation dans certains cas.
  • Noter l’heure à laquelle les symptômes ont commencé, car cela peut aider les professionnels de santé à déterminer le meilleur traitement.

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Chloé travaille dans la santé et écrit régulièrement des articles pour Doctoome : obésité, dermatite atopique, spondylarthrite ankylosante, etc : elle maîtrise de nombreux sujets qu'elle approfondit à chaque nouvel article.