
Tout savoir sur l’hystérosalpingographie : un examen clé pour explorer la fertilité
L’hystérosalpingographie est un examen médical essentiel permettant d’évaluer l’état de l’utérus et des trompes de Fallope. Principalement réalisé dans le cadre d’une investigation sur les troubles de la fertilité ou des fausses couches à répétition, cet examen fournit des informations précieuses sur la santé reproductive des patientes.
Pourquoi réaliser une hystérosalpingographie
L’hystérosalpingographie permet d’observer la cavité utérine et de vérifier la perméabilité des trompes de Fallope. Cet examen est souvent prescrit :
- En cas de suspicion de malformations utérines.
- Pour détecter des anomalies, comme des polypes ou des fibromes.
- Afin d’évaluer une obstruction tubaire pouvant entraîner une infertilité.
Cette procédure joue un rôle clé dans la prise en charge des troubles gynécologiques et peut également être utile après certaines interventions chirurgicales pour vérifier la réparation des trompes.
Quels sont les principaux symptômes justifiant cet examen ?
L’hystérosalpingographie est indiquée lorsque les patientes présentent des symptômes tels que :
- Infertilité inexpliquée après un an de tentatives de conception.
- Douleurs pelviennes chroniques.
- Suspicion de présence de tissu cicatriciel ou d’adhérences liées à une infection précédente.
En France, environ 1 couple sur 8 consulte pour infertilité, et cet examen est régulièrement prescrit dans ces cas. Dans le monde, la prévalence de l’infertilité varie entre 10 % et 15 % des couples selon l’OMS, mettant en lumière l’importance des diagnostics précis comme l’hystérosalpingographie.
Comment se déroule l’hystérosalpingographie et quel est le parcours de soins associé ?
L’hystérosalpingographie est un examen radiologique réalisé sous guidage à l’aide d’un produit de contraste injecté dans l’utérus. Voici les étapes principales :
- Avant l’examen : Une consultation avec le gynécologue est indispensable pour expliquer la procédure, prescrire des médicaments antispasmodiques ou antidouleurs et prévenir les infections.
- Pendant l’examen : Le radiologue injecte un produit de contraste iodé via un cathéter introduit dans le col de l’utérus. Des clichés radiologiques sont pris pour visualiser la cavité utérine et les trompes.
- Après l’examen : Les patientes peuvent ressentir des crampes passagères. Un suivi est organisé avec le médecin prescripteur pour interpréter les résultats et envisager les prochaines étapes de prise en charge.

Le rôle du radiologue et du gynécologue est essentiel pour garantir la qualité de l’examen et rassurer les patientes. Une communication claire autour des objectifs et des détails de la procédure est cruciale pour réduire l’anxiété.
Où pratiquer l’hystérosalpingographie ?
L’hystérosalpingographie est réalisée dans des établissements médicaux spécialisés. Voici les principales options pour effectuer cet examen :
- Centres d’imagerie médicale : Les cliniques privées et les cabinets d’imagerie disposent souvent des infrastructures et du personnel pour réaliser cet examen.
- Hôpitaux publics et cliniques : Les services d’imagerie des grands hôpitaux et cliniques incluent souvent cet examen dans leur offre.
- Centres de fertilité : Certaines structures spécialisées en procréation médicalement assistée (PMA) proposent l’hystérosalpingographie comme partie intégrante de leurs bilans.
Pour réaliser l’hystérosalpingographie, il est obligatoire de disposer d’une prescription médicale. Rapprochez-vous de votre gynécologue ou médecin traitant pour organiser votre rendez-vous.
Quelles sont les alternatives à l’hystérosalpingographie ?
Dans certains cas, d’autres examens peuvent être envisagés :
- L’hystérosonographie : Une échographie avec injection de solution saline permettant de visualiser l’utérus et les trompes. Cet examen est moins invasif et souvent mieux toléré par les patientes.
- L’IRM pelvienne : Utilisée pour des pathologies complexes ou en cas de contre-indication à l’hystérosalpingographie. Elle permet une visualisation précise sans recours à un produit iodé.

Ces alternatives sont souvent complémentaires et peuvent être préconisées selon le profil de la patiente.
Quels professionnels consulter pour une hystérosalpingographie ?
Avant l’examen
Le gynécologue est le premier interlocuteur pour déterminer si l’examen est nécessaire. Il s’assure que toutes les conditions sont réunies pour réaliser l’examen en toute sécurité. Il peut aussi expliquer les éventuelles précautions à prendre.
Pendant l’examen
Un radiologue spécialisé effectue la procédure dans un centre d’imagerie médicale ou un hôpital. Ce professionnel joue un rôle clé dans la prise de clichés de qualité permettant un diagnostic précis.
FAQ : Tout ce que vous devez savoir sur l’hystérosalpingographie
1. L’examen est-il douloureux ?
Certaines patientes rapportent une sensation d’inconfort ou des crampes similaires à celles des règles. La prise d’antalgiques avant l’examen peut aider à les minimiser.
2. Y a-t-il des risques associés à l’hystérosalpingographie ?
Les complications sont rares mais peuvent inclure une infection ou une réaction au produit de contraste. Un suivi immédiat avec le médecin est recommandé si des douleurs intenses ou de la fièvre apparaissent.
3. Quels sont les préparatifs avant l’examen ?
Le médecin peut prescrire des antibiotiques à titre préventif, demander un test de grossesse pour exclure toute gestation en cours, et conseiller d’éviter les rapports sexuels avant l’examen.
4. Cet examen est-il compatible avec tous les profils de patientes ?
L’hystérosalpingographie n’est pas recommandée chez les femmes enceintes ou celles souffrant d’une infection pelvienne active.
5. Quand consulter après l’examen ?
Un rendez-vous de suivi est habituellement planifié dans les jours qui suivent pour analyser les résultats et discuter des options thérapeutiques.
L’hystérosalpingographie est un examen indispensable dans le diagnostic des troubles de la fertilité et des pathologies gynécologiques. Bien qu’elle puisse susciter des appréhensions, une information claire et une bonne préparation permettent de la réaliser sereinement. Ce test contribue à orienter les patientes vers les meilleures options thérapeutiques disponibles, améliorant ainsi leur qualité de vie. N’hésitez pas à consulter votre médecin pour toute question supplémentaire sur cette procédure.
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