ostéopathie et cancer
Cancer,  Médecine douce

Ostéopathie : une aide dans la lutte contre le cancer

L’ostéopathie peut être une réelle aide dans la prise en charge d’un cancer. Elle peut favoriser la cicatrisation mais pas seulement ! Le but est de recréer une unité corporelle, car les patients ne se définissent souvent que comme un organe malade.

Je suis Jessica Ciaraldi, ostéopathe à Valbonne (06). J’exerce mon métier avec passion depuis bientôt 7 ans. J’ai consacré mes premières années à effectuer des remplacements, faire des voyages humanitaires et participer à des rencontres sportives internationales. Tout ça dans le but d’acquérir le plus d’expérience possible. Pour moi, l’ostéopathe est un détective qui va rechercher la cause de la douleur. J’explique toujours à mes patients pourquoi ils ont mal et nous recherchons ensemble les solutions les plus adaptées pour éviter que ça ne récidive. Je pratique des techniques douces et je prends en charge du nourrisson au senior. 

Jessica Ciaraldi - Ostéopathe

L’ostéopathie peut-elle prévenir le cancer ?

L’ostéopathie ne peut ni prévenir le cancer ni le traiter, et en aucun cas elle peut remplacer le traitement médical préconisé. 

Chez les patients atteints d’un cancer, l’ostéopathie est un traitement de soutien. Elle améliore la qualité de vie des patients car elle permet de diminuer les effets indésirables dus aux traitements médicaux nécessaires pour la guérison. 

H2: Quel rôle pour l’ostéopathie chez les personnes atteintes d’un cancer? 

Le cancer modifie le fonctionnement d’un ou plusieurs organes et vient donc perturber l’équilibre général de l’organisme. En plus,  les traitements curatifs ou préventifs (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie, hormonothérapie), bien que indispensables pour enrayer la maladie, comportent certains effets indésirables, qui complexifient d’autant le vécu des patients. Ils se plaignent très souvent de douleurs articulaires et  musculaires, troubles digestifs, troubles du sommeil, raideurs, etc, etc. L’ostéopathie fait désormais partie des soins de support et d’accompagnement aux côtés d’autres thérapies non médicamenteuses, telles que l’acupuncture, l’activité physique adaptée, la sophrologie.

Ostéopathie et cancer

L’ostéopathie : un soin support pour le cancer

L’ostéopathe va prendre en compte le patient dans sa globalité et va adapter son traitement à chaque patient. Le but est de recréer une unité corporelle, car les patients ne se définissent souvent que comme un organe malade. Il faut leur montrer que le corps est encore mobile, que d’autres zones fonctionnent bien. On rééquilibre la mobilité du corps pour compenser la carence d’un organe manquant ou la mobilité réduite. 

Un accompagnement physique mais aussi mental

Le plus souvent, le corps est complètement modifié par les traitements: prise de poids, ablation d’un organe, cicatrices, perte de cheveux, perte de féminité.  Les patients ont du mal à se regarder et à se reconnaître. L’ostéopathie, à travers le toucher, permet de reconnecter le corps à l’esprit. L’ostéopathie peut donc avoir un effet bénéfique notamment sur l’anxiété et sur les troubles du sommeil qui entretiennent la douleur du patient.

Les techniques utilisées

Les techniques employées sont douces de mobilisations puisque nous souhaitons apaiser le corps et surtout éviter de bousculer la structure osseuse si elle est fragilisée comme cela pourrait être le cas avec dans les cancers ayant métastasées. 

FAQ : Ostéopathie et Cancer

1. L’ostéopathie peut-elle guérir le cancer ou ralentir son évolution ?

Non, jamais. L’ostéopathie est un soin de support et ne possède aucune action curative sur la maladie elle-même. Elle travaille uniquement sur les troubles fonctionnels et le confort du patient.

2. L’ostéopathie est-elle considérée comme un soin de support en oncologie ?

Oui. L’ostéopathie est reconnue et recommandée comme soin de support par plusieurs organismes d’oncologie pour améliorer la qualité de vie pendant et après les traitements.

3. Quels sont les principaux effets secondaires des traitements que l’ostéopathie peut soulager ?

Principalement la fatigue, les douleurs articulaires et musculaires, le stress ou l’anxiété, et les séquelles post-chirurgicales (tensions, raideurs).

4. L’ostéopathie peut-elle aider à gérer les nausées et les troubles digestifs liés à la chimiothérapie ?

Oui. Par des techniques douces sur l’abdomen (travail viscéral), elle peut aider à rétablir l’équilibre digestif et à soulager les nausées, les vomissements, la constipation ou les diarrhées.

5. Un ostéopathe peut-il travailler sur une cicatrice (mastectomie, chirurgie digestive, etc.) et quand ?

Oui, absolument. L’ostéopathe peut mobiliser et assouplir la cicatrice (et les tissus environnants) une fois que la cicatrisation est bien établie (généralement après quelques semaines et avec l’accord médical). Ce travail réduit les adhérences et améliore la mobilité.

6. Quelles précautions l’ostéopathe doit-il prendre en cas de risque de métastases osseuses ?

L’ostéopathe doit impérativement utiliser des techniques très douces et non manipulatives (pas de « cracking » ou de techniques structurelles à forte impulsion) pour éviter tout risque de fracture ou de lésion des os fragilisés.

7. Existe-t-il un risque d’aggraver la maladie ou de favoriser sa propagation avec les manipulations ?

Non. Il n’existe aucune preuve scientifique démontrant que l’ostéopathie aggrave la maladie ou cause sa propagation. L’essentiel est de consulter un professionnel formé en oncologie qui adapte ses techniques (voir question 6).

8. Qu’est-ce que le lymphœdème et l’ostéopathie peut-elle aider à le prévenir ou à le soulager ?

Le lymphœdème est un gonflement dû à un mauvais drainage de la lymphe (souvent après un curage ganglionnaire). L’ostéopathe peut y contribuer en améliorant la circulation des fluides et en relâchant les tensions autour des zones de drainage (technique complémentaire du drainage lymphatique manuel classique).

9. Dois-je demander l’accord de mon oncologue avant de consulter un ostéopathe ?

Il est fortement recommandé d’informer votre équipe soignante. Cela permet d’assurer une meilleure coordination des soins et de s’assurer que l’ostéopathe est informé des particularités de votre dossier (risque de métastase, phase de traitement, etc.).

10. Quelles techniques sont privilégiées en oncologie (douces, structurelles, viscérales) ?

Les techniques douces (fonctionnelles, crâniennes, tissulaires) sont privilégiées et souvent les seules utilisées. Les techniques structurelles avec manipulation directe (« cracking ») sont généralement contre-indiquées en raison de la fragilité potentielle des tissus et des os.

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Jessica Ciaraldi est ostéopathe à Valbonne (06). Elle a fait des voyages humanitaires et a participé à des rencontres sportives internationales dans le but d’acquérir le plus d’expérience possible. Elle pratique des techniques douces et prend en charge du nourrisson au senior.

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