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La diversification alimentaire : Comment bien faire ?

Etre à l’écoute de son enfant, introduire de nouveaux aliments, respecter les textures : la diversification alimentaire peut parfois paraitre comme un casse-tête. Pourtant, le respect de l’évolution de la diversification est important. Anne-Charlotte Delobelle, diététicienne-nutritionniste vous explique les bonnes pratiques pour une diversification réussie ! 

Après 10 ans passés dans la fonction commerciale au sein d’un grand groupe agro-alimentaire, Anne-Charlotte a souhaité donner un nouveau souffle à sa vie professionnelle. Elle se réoriente alors vers un métier plus en adéquation avec sa personnalité, ses attentes et ses besoins, la diététique. Elle est devenue alors Diététicienne- Nutritionniste en 2012. 

Anne-Charlotte est particulièrement intéressée par les problématiques du comportement alimentaire et des troubles des conduites alimentaires ainsi que par la prise en charge des enfants. Elle fait donc partie du réseau REPOP Ile de France (Réseau de prévention et de prise en charge de l’obésité pédiatrique) depuis plusieurs années. En parallèle, elle a obtenu en 2020 le Diplôme Universitaire « Nutrition et obésité de l’enfant et de l’adolescent ».

Vous pouvez la retrouver au sein du Cabinet Perinat Wagram à Paris (1

anne charlotte delobelle diététicienne

La diversification alimentaire : de 4-6 mois à 3 ans

La diversification alimentaire est l’introduction de tout aliment autre que le lait. Elle permet avant tout l’acquisition de la tolérance alimentaire. C’est aussi la découverte de la mastication et des goûts, ainsi que la période d’introduction des fibres.

En grandissant, le nourrisson commence à avoir des besoins en énergie et en nutriments spécifiques. Le lait maternel ou infantile ne peut plus satisfaire ces besoins à lui seul. 

Pour tous les nourrissons, l’étape de diversification doit se faire au plus tôt à l’âge de 4 mois révolus et au plus tard à l’âge de 6 mois révolus. Puis graduellement jusqu’à l’âge de 3 ans où votre enfant mangera comme un grand mais dans des quantités adaptées à son âge.

Même pour les enfants dits « à risque », c’est-à-dire prédisposés à l’allergie, il est recommandé de ne pas repousser la diversification après l’âge de 6 mois révolus. En effet, cela pourrait augmenter le risque ultérieur de manifestations allergiques. De plus, les aliments à fort potentiel allergisant (œuf, poisson, fruits à coque, arachide, blé) peuvent également être introduits dès 4 mois révolus. L’idéal est de les introduire en toutes petites quantités au début puis d’augmenter progressivement celles-ci. Cependant, par prudence, les enfants ayant un terrain atopique familial peuvent faire un test allergique avant l’introduction de ces aliments.

Respecter l’évolution pour une bonne diversification

L’introduction des aliments doit se faire par quantités progressivement croissantes. Le lait maternel ou le lait infantile restent la base de l’alimentation du nourrisson. En effet, il faut maintenir au moins 4 biberons ou tétées au début.

On commence traditionnellement la diversification alimentaire par les légumes puis les fruits. Mais l’ordre dans lequel les aliments sont introduits n’a pas de réelle importance. On tiendra avant tout compte des préférences de l’enfant. De même, les protéines sont en général données après les fruits et légumes. Mais il n’existe pas de règle concernant l’intervalle entre l’introduction de chaque groupe d’aliments.

diversification alimentaire nourrissons

En revanche, il est préférable d’introduire les aliments nouveaux un par un et espacés de quelques jours. Pour ceux à fort potentiel allergisant (œuf, poisson, crustacés, fruits à coque, arachide), une introduction espacées est importante. Il sera ainsi plus facile d’identifier l’allergène responsable de l’allergie.

Ce qui en revanche très important, c’est de bien respecter l’évolution des textures. Cela a une importance pour prévenir ultérieurement des troubles de l’oralité. Il faut alors suivre cette évolution :

  • mixé (lisse) entre 4 et 8 mois,
  • mouliné (moins lisse) entre 8 et 10 mois,
  • des petits morceaux de taille progressivement croissante au-delà de 10 mois.

Les petits pots industriels

Il est tout à fait possible d’utiliser des petits pots industriels, notamment pour des raisons de praticité. Ils sont soumis à réglementation et répondent à des normes très strictes de fabrication, d’hygiène et de composition, avec des taux minimaux de pesticides et de nitrates. Par ailleurs, ils présentent toutes les qualités nutritionnelles requises. En revanche, les allégations indiquées sur les plats pour enfants de 1 à 3 ans relèvent souvent du marketing. Seul un enrichissement en fer pourrait être intéressant, en particulier pour les enfants ne consommant pas de lait de croissance ou ne consommant pas suffisamment de viande.

Au-delà d’1 an, l’enfant peut tout à fait manger comme le reste de la famille. À la condition de satisfaire ses besoins en 3 nutriments qui sont particulièrement essentiels pour son développement : le calcium (et la vitamine D), le fer et les acides gras essentiels.

Les trois nutriments essentiels dans la diversification

1. Le calcium

La minéralisation osseuse s’effectue uniquement pendant la croissance. La carence en calcium au cours des 20 premières années de vie augmente significativement le risque de fracture pour tout le reste de la vie.

La richesse en fer et en calcium est le principal avantage des laits 2ème âge par rapport aux laits 1er âge. En effet, les besoins de l’enfant sont particulièrement augmentés à partir de 6 mois. Puis la mère passera au lait de croissance vers 1 an. C’est le moment où naturellement l’enfant ne veut plus de son lait 2ème âge.

Pour assurer ses besoins en calcium jusqu’à l’âge de 3 ans (500 mg/jour), un enfant doit consommer 3 à 4 produits laitiers par jour. Il est tout à fait possible d’ajouter un peu de sucre dans les produits laitiers nature. Cela n’a aucune incidence sur le plan nutritionnel. Le plus important est que l’enfant atteigne ses besoins recommandés en calcium.

Attention, seuls les laits et fromages pasteurisés sont autorisés, en raison du risque de transmission du germe pathogène Escherichia coli. A défaut d’un apport suffisant en produits laitiers, l’enfant peut boire des eaux minérales riches en calcium (Hépar, Courmayeur, Contrex). Sinon une supplémentation en calcium s’avère nécessaire. En général les carences en calcium sont rares chez le nourrisson et le jeune enfant, excepté en cas d’allergie aux protéines de lait de vache.

aliments riches en calcium

Les allergies au lait de vache

Si votre bébé est allergique aux protéines de lait de vache, un lait avec des hydrolysats de protéines sera envisagé. Cependant, ces laits contiennent moins de calcium que celui des laits infantiles standard. Alors, une supplémentation en calcium sera envisagée si la consommation d’hydrolysat ne permet pas d’assurer les besoins.

La majorité des enfants allergiques aux protéines de lait de vache sont également allergiques aux protéines de laits de chèvre et de brebis.

La vitamine D

Tous les laits infantiles sont enrichis en vitamine D. En revanche, le lait de femme est très pauvre en vitamine D et une supplémentation s’avère nécessaire.

2. Le fer

Le fer entre dans la composition de l’hémoglobine et de la myoglobine. Il participe au développement et au fonctionnement cérébral, et contribue au fonctionnement des cellules immunitaires. Or la carence martiale est une maladie nutritionnelle grave et fréquente chez le nourrisson et le jeune enfant. Elle provoque anémie, infections, troubles irréversibles du développement neurocognitif et troubles du comportement.

Le lait maternel est peu riche en fer, l’enfant exclusivement allaité sera donc supplémenté. Durant les 6 premiers mois, les besoins en fer du nourrisson sont assez faibles. En revanche, ils sont très augmentés (x5) à partir du 6ème mois. C’est la raison pour laquelle les laits de suite, enrichis en fer, doivent rester le principal produit laitier consommé par le nourrisson.

Introduction de viande-poisson-oeuf

A partir de 6 mois, 10g de viande-poisson-oeuf mixé par jour (soit 2 cuillères à café) et les 3 biberons de lait 2ème âge permettent à l’enfant d’atteindre les besoins recommandés. La quantité sera augmentée progressivement au fur et à mesure que l’enfant grandit.

Toutes les viandes peuvent être proposées d’emblée. Mais il faudra être vigilant à bien cuire la viande en raison de bactéries et parasites très pathogènes. C’est notamment le cas d’Escherichiacoli, que l’on peut retrouver dans de la viande hachée mal cuite.

Tous les poissons peuvent être également proposés.

Pour l’oeuf, il n’est pas nécessaire de distinguer le jaune du blanc. Même s’il est vrai que c’est la protéine du blanc d’oeuf peut être responsable de l’allergie.

La consommation de lait de croissance

A partir d’1 an, la Société Française de Pédiatrie recommande fortement la consommation de lait de croissance. Le principal intérêt à donner du lait de croissance à son enfant est son enrichissement en fer. Il y a 20 à 30 fois plus de fer dans le lait de croissance. Ce lait doit donc être poursuivi jusqu’à ce que l’enfant soit en mesure d’ingérer 100 à 150g de produits carnés par jour (viande-poisson-œuf). C’est-à-dire continuer jusqu’à l’âge de 3 à 6 ans.

Un enfant ne consommant plus de lait de croissance doit manger un produit carné 2 fois par jour pour assurer ses besoins en fer. Donner du lait de croissance est donc le seul moyen raisonnable et le plus économique pour apporter du fer assimilable en quantité suffisante à cet âge. Il n’y a aucun inconvénient à donner du lait de croissance, même aromatisé et sucré. Il n’y aura pas d’appétence ultérieure pour la saveur sucrée. Mais pour ceux qui le souhaitent, il existe dorénavant des laits de croissance ni aromatisés, ni sucrés.

3. Les acides gras essentiels

Les lipides sont indispensables au développement neurocognitif de l’enfant et donc lors de la diversification alimentaire.

Les apports recommandés jusqu’à 6 mois sont de 50% des apports énergétiques totaux. Ce n’est donc pas un hasard si le lait maternel contient 50% de matières grasses et représente l’aliment de référence du nourrisson. Les besoins diminuent progressivement avec l’âge : 40% des apports énergétiques totaux entre 6 et 12 mois, pour atteindre 35 à 40% après 1 an.

L’alimentation lactée des 6 premiers mois (lait maternel ou infantile) permet d’assurer ces besoins. Mais à partir de 6 mois et au moins jusqu’à 1 an, seul le maintien de 3 biberons de lait de suite chaque jour et l’ajout systématique de graisses dans tous les repas salés non lactés (y compris les graisses saturées) permettent d’atteindre cet objectif. Ces graisses peuvent être ajoutées dans les petits pots industriels.

Au-delà de la quantité, la qualité des acides gras est également très importante, notamment pour le développement cérébral de l’enfant. L’allaitement est le meilleur moyen pour assurer les besoins en AGE, sous réserve que la femme allaitante ait des apports suffisants dans son alimentation.

Pour les enfants nourris au lait infantile, là encore 3 biberons par jour assurent la totalité des besoins en AGE. En-dessous, il faudra augmenter les apports en huile végétale ou margarine.

L’ajout de DHA

Le DHA est un acide gras indispensable souvent synthétisé en quantité insuffisante chez l’enfant. Son ajout a été rendu obligatoire dans les préparations pour nourrissons et préparations de suite par l’Union Européenne à partir de février 2020. A ce jour, l’utilisation d’un lait enrichi en DHA est donc à privilégier. Les produits de la mer sont la principale source de DHA. Ainsi, 1 à 2 portions de poisson par semaine assurent les besoins. Pour les huiles, celles au colza, soja et noix sont à privilégier en cas d’apports insuffisants en DHA.

Bon à savoir : l’acide palmitique est l’un des 2 acides gras les plus représentés dans le lait de mère. Contrairement à certaines idées reçues, donner des produits contenant de l’huile de palme ne présente donc aucun danger pour la santé de l’enfant. Il en est de même pour les acides gras trans, d’autant plus que la législation impose désormais aux industriels de ne pas dépasser le seuil de 2% dans leurs produits.

Autres repères nutritionnels pour la diversification alimentaire

Les fruits et légumes

Les fibres apportées par les fruits et légumes peuvent fermenter dans l’intestin du nourrisson et engendrer ainsi des troubles du transit et provoquer des douleurs. Il faudra donc veiller à bien cuire les fruits et légumes et à les mixer finement.

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Pour les légumes, vous pouvez éviter de commencer la diversification par ceux à goût prononcé ou riches en fibres (poivrons, salsifis, céleri, petits pois, navets, partie verte des poireaux…) car ils sont plus difficiles à digérer. En revanche, l’estomac du nourrisson tolère généralement bien les haricots verts, les épinards, les courgettes sans pépins et sans peau, les carottes, les blancs de poireaux.

En général, on commence en diluant 1 ou 2 cuillères à café de légumes ou de fruits mixés dans un des biberons de lait. On augmente progressivement les quantités puis on propose les légumes ou les fruits mixés à la petite cuillère. Mais, il est tout à fait possible de débuter directement à la petite cuillère. C’est d’ailleurs la seule option pour les nourrissons exclusivement nourris au sein.

Il est recommandé pour les légumes d’ajouter un peu de matière grasse, beurre ou huile. Et il est tout à fait possible d’ajouter modérément du sel en tant que réhausseur de goût.

Pour les fruits, ils peuvent tous être donnés. Certains mêmes, bien mûrs, peuvent être consommés crus, râpés, pelés ou écrasés (banane, pomme, poire, pêche).

Le gluten et les féculents

Le gluten doit être introduit au plus tôt à l’âge de 4 mois révolus et au plus tard à l’âge de 12 mois révolus, et ce en quantités progressivement croissantes. Chez les enfants à risque (antécédents familiaux de maladie coeliaque), l’introduction différée du gluten retarde l’apparition d’une maladie coeliaque mais ne l’évite pas. Par ailleurs, l’allaitement ne réduit pas le risque de survenue d’une maladie coeliaque.

Les céréales infantiles doivent être introduites comme tous les autres aliments, c’est à-dire à partir de 4 mois révolus. Au-delà de l’introduction du gluten, l’objectif est d’augmenter la densité énergétique des biberons afin d’assurer les besoins croissants des enfants (sans avoir à boire des volumes trop importants de lait). L’idéal est donc de les proposer mélangées à un laitage. Pour les autres féculents, on les mixera avec les légumes.

Pour le pain et les biscuits, il est recommandé d’attendre au moins l’âge d’1 an en raison notamment des risques de fausse route. Si vous souhaitez donner des biscuits, privilégiez ceux qui fondent dans la bouche au contact de la salive. De manière générale, ne laissez jamais sans surveillance un enfant qui mange du pain ou des biscuits. Consommés dans des quantités modérées, ces aliments n’ont aucune conséquence sur l’équilibre nutritionnel.

Les produits sucrés

L’excès de produits sucrés doit être évité. Il risque avant tout de déséquilibrer l’alimentation et entraîner ainsi des carences nutritionnelles. En revanche, la consommation de produits sucrés pendant l’enfance n’augmente ni l’appétence ultérieure pour le goût sucré, ni le risque ultérieur d’obésité. Dans certains aliments, l’ajout modéré de sucre est possible (produits laitiers, fruits écrasés, compote…). Cela permet d’améliorer l’acceptabilité par l’enfant.

De plus, il n’y a pas d’intérêt à privilégier les produits les moins sucrés ou « sans sucres ajoutés » . En effet, les sucres ajoutés sont de même nature que ceux présents naturellement dans le produit lui-même. En revanche, ne donnez pas de miel avant l’âge d’ 1 an en raison du risque (minime malgré tout) de botulisme.

Les boissons

L’eau est la seule boisson nécessaire à votre enfant s’il a soif, que ce soit l’eau du robinet ou une eau minérale. Le biberon de lait infantile (ou lait maternel) apporte la majeure partie de l’eau dont votre enfant a besoin. Les boissons sucrées (jus de fruits, eaux aromatisées, sodas) peuvent être proposées occasionnellement pour le plaisir.

Quelle quantité donner à son enfant ?

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Dès sa naissance, l’enfant est naturellement très bien régulé. Il sait manger exactement à sa faim et se réguler, ce que ne sait pas toujours faire l’adulte. Laissez-le donc gérer lui-même ses propres quantités et ne le forcez pas à finir son assiette. S’il refuse de manger, c’est peut-être qu’il a tout simplement moins faim que d’habitude ou qu’il a quelques tracas sur le plan digestif qui le gêne.

Forcer un enfant à finir son assiette peut avoir des répercussions à l’âge adulte. Il y a des chances qu’il ne reconnaisse plus ses sensations alimentaires (en particulier la sensation de satiété). Dans tous les cas, le repas doit être un moment de convivialité, de partage et de plaisir, et non de conflit.

Bon à savoir : la diversification menée par l’enfant n’a pas d’intérêt particulier. Elle peut au contraire engendrer des fausses routes et des risques de carence (pour les graisses en particulier).

Exemples de menus diversifiés par une diététicienne-nutritionniste

Pour un nourrisson de 10-12 mois

*Matin: allaitement maternel ou biberon de lait de 210 à 240 ml (7 à 8 mesures de lait 2ème âge) + 8 cuillères à café de céréales infantiles avec gluten

*Midi: un plat mixé ou mouliné contenant

-3 cuillères à café de viande ou poisson (ou 1 jaune d’œuf ou ½ œuf dur)

-5 cuillères à soupe de purée (½ pommes de terre, ½ légumes cuits)

-2 cuillère à café d’huile (soja, tournesol, maïs, colza, olive)

+ 1 compote ou 1 banane bien mûre écrasée ou des fruits frais crus mixés

*Après-midi: allaitement maternel ou biberon de lait de 210 à 240 ml

*Soir: 4 à 5 cuillères à soupe de potage de légumes (avec 1/3 de féculents : pomme de terre, riz, semoule, pâtes) + 1 noix de beurre

+ 1 laitage (1 yaourt, 1 petit-suisse de 60g à 30 ou 40% de matières grasses, 2 cuillères à soupe de fromage blanc à 30 ou 40% de matières grasses)

+ si besoin: ajouter ½ compote ou ½ fruit frais bien mûr écrasé ou mixé

Pour un enfant de 2 à 3 ans

*Petit-déjeuner: 250 ml de lait de croissance + 4 cuillères à soupe de céréales instantanées ou 2 tartines de pain beurré et/ou confiture

+ 1 jus de fruits frais ou 1 fruit

*Déjeuner: un plat contenant

-1 à 2 cuillères à soupe de crudités assaisonnées d’huile

-30 à 40g de viande ou poisson (2 cuillères à soupe) ou 1 œuf  

-Moitié féculents, moitié légumes cuits + beurre ou huile

-1 laitage (possible 20 à 25g de fromage)

+ 1 compote ou 1 fruit

*Goûter: 200 ml de lait de croissance + 1 compote ou 1 fruit

*Dîner:

-Moitié féculents, moitié légumes cuits + beurre ou huile (inverser par rapport au déjeuner)

+ 1 produit laitier

+ 1 fruit

Anne-Charlotte Delobelle- Diététicienne-Nutritionniste