Fibrome utérin : tout comprendre et consulter
Santé féminine et gynécologie

Fibrome utérin : symptômes, traitements et impact sur la fertilité

Le fibrome utérin représente la tumeur bénigne la plus fréquente du système reproducteur féminin. Affectant entre 20% et 40% des femmes en âge de procréer, ces excroissances non cancéreuses se développent dans la paroi musculaire de l’utérus. Bien que souvent asymptomatiques, les fibromes peuvent, selon leur taille et leur localisation, provoquer des symptômes invalidants qui affectent significativement la qualité de vie.

Les fibromes utérins, également appelés léiomyomes ou myomes utérins, touchent particulièrement les femmes entre 30 et 50 ans. Certaines populations présentent un risque accru : les femmes d’origine africaine ont 2 à 3 fois plus de risques de développer ces tumeurs bénignes que les femmes caucasiennes, et les antécédents familiaux constituent également un facteur prédisposant important.

Pour de nombreuses femmes, les fibromes représentent une source d’inquiétude concernant leur santé reproductive et leur bien-être quotidien. Des règles abondantes aux douleurs pelviennes, en passant par des problèmes de fertilité, l’impact de cette pathologie peut être considérable. Cet article vise à apporter un éclairage médical complet sur cette condition fréquente mais souvent méconnue.

Qu’est-ce qu’un fibrome utérin ?

Définition et types de fibromes

Le fibrome utérin est une tumeur bénigne composée de cellules musculaires lisses et de tissu conjonctif qui se développe dans la paroi de l’utérus. À la différence des tumeurs malignes, les fibromes ne se propagent pas aux autres parties du corps et sont très rarement associés à un cancer de l’utérus.

On distingue plusieurs types de fibromes selon leur localisation dans l’utérus :

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  • Fibromes sous-muqueux : ils se développent sous la muqueuse utérine (endomètre) et font saillie dans la cavité utérine. Bien que moins fréquents (environ 5-10% des cas), ils sont souvent responsables de saignements abondants et de problèmes de fertilité.
  • Fibromes intramuraux : les plus courants (70-80% des cas), ils se développent dans l’épaisseur du myomètre (muscle utérin). Ils peuvent provoquer une augmentation du volume de l’utérus et des règles abondantes.
  • Fibromes sous-séreux : ils se développent sous la séreuse (couche externe de l’utérus) et font saillie vers l’extérieur de l’utérus. Ils représentent 15-20% des cas et peuvent comprimer les organes voisins.
  • Fibromes pédiculés : attachés à l’utérus par une tige (pédicule), ils peuvent être sous-muqueux ou sous-séreux.
Type de fibromeLocalisationFréquencePrincipaux symptômes
Sous-muqueuxSous la muqueuse utérine5-10%Métrorragies, infertilité
IntramuralDans le muscle utérin70-80%Augmentation du volume utérin, règles abondantes
Sous-séreuxSous la couche externe de l’utérus15-20%Compression d’organes, douleurs pelviennes
PédiculéRattaché à l’utérus par un pédiculeVariableDouleurs, torsion possible

Causes et facteurs de risque

L’étiologie exacte des fibromes utérins n’est pas entièrement élucidée, mais plusieurs facteurs sont impliqués dans leur développement et leur croissance.

Les hormones sexuelles féminines, particulièrement les œstrogènes et la progestérone, jouent un rôle prépondérant dans l’apparition et la croissance des fibromes. Cette influence hormonale explique pourquoi ces tumeurs se développent généralement pendant les années de reproduction et tendent à régresser après la ménopause, lorsque les taux hormonaux diminuent.

Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés :

  • Facteurs génétiques : des études montrent que jusqu’à 70% des fibromes présentent des anomalies chromosomiques.
  • Origine ethnique : les femmes d’origine africaine ont un risque 2 à 3 fois plus élevé.
  • Antécédents familiaux : risque accru si la mère ou les sœurs sont touchées.
  • Obésité : l’excès de tissus adipeux augmente la production d’œstrogènes.
  • Âge : fréquence maximale entre 30 et 50 ans.
  • Nulliparité : les femmes n’ayant jamais accouché présentent un risque plus élevé.
  • Puberté précoce : exposition plus longue aux œstrogènes.

Certains facteurs semblent avoir un effet protecteur, comme les grossesses multiples, la ménopause et certains contraceptifs hormonaux.

Symptômes et diagnostic du fibrome utérin

Signes et symptômes courants

Environ 50 à 80% des femmes atteintes de fibromes utérins sont asymptomatiques et découvrent leur existence lors d’un examen gynécologique de routine. Cependant, lorsque des symptômes apparaissent, ils varient considérablement selon la taille, le nombre et la localisation des fibromes.

Les manifestations cliniques les plus fréquentes incluent :

  • Saignements menstruels anormaux : règles abondantes (ménorragies), prolongées ou survenant en dehors des périodes menstruelles (métrorragies). Ces saignements peuvent entraîner une anémie ferriprive.
  • Douleurs pelviennes : pesanteur, compression ou douleurs aiguës, notamment en cas de torsion d’un fibrome pédiculé.
  • Symptômes de compression : selon la localisation et la taille des fibromes :
    • Compression vésicale : envies fréquentes d’uriner, incontinence.
    • Compression rectale : constipation, ténesme.
    • Compression des vaisseaux et nerfs pelviens : douleurs lombo-sacrées, œdème des membres inférieurs.
  • Troubles de la fertilité : difficultés à concevoir ou fausses couches à répétition, particulièrement avec les fibromes sous-muqueux.
  • Augmentation du volume abdominal : sensation de masse abdominale, augmentation du tour de taille.
  • Dyspareunie : douleurs pendant les rapports sexuels.

L’intensité des symptômes n’est pas nécessairement proportionnelle à la taille ou au nombre des fibromes. De petits fibromes sous-muqueux peuvent provoquer des saignements abondants, tandis que des fibromes volumineux sous-séreux peuvent rester asymptomatiques.

Méthodes de diagnostic

Le diagnostic des fibromes utérins repose sur plusieurs examens complémentaires, généralement initiés suite à des symptômes évocateurs ou lors d’un contrôle gynécologique de routine.

Les principales méthodes diagnostiques comprennent :

  1. Examen clinique : la palpation bimanuelle peut révéler un utérus augmenté de volume, irrégulier ou bosselé, évoquant la présence de fibromes.
  2. Échographie pelvienne : examen de première intention, non invasif et accessible. Elle peut être réalisée par voie abdominale ou endovaginale, cette dernière offrant une meilleure résolution pour les fibromes de petite taille. L’échographie permet d’évaluer le nombre, la taille, la localisation des fibromes et leur vascularisation avec le Doppler.
  3. Hystérosonographie : échographie avec injection de sérum physiologique dans la cavité utérine, permettant une meilleure visualisation des fibromes sous-muqueux.
  4. Hystéroscopie : introduction d’une mini-caméra dans l’utérus pour explorer directement la cavité utérine. Elle permet de visualiser les fibromes sous-muqueux et peut être associée à une biopsie.
  5. IRM pelvienne : examen de référence offrant une excellente résolution des tissus mous. L’IRM précise avec exactitude le nombre, la taille et la localisation des fibromes, et aide à les différencier d’autres pathologies comme l’adénomyose.
  6. Autres examens selon le contexte : bilan sanguin (hémoglobine en cas de saignements), hystérographie, laparoscopie diagnostique.

Le diagnostic différentiel doit éliminer d’autres pathologies utérines comme l’adénomyose, les polypes endométriaux, ou plus rarement, un sarcome utérin (tumeur maligne). En cas de doute diagnostique, notamment face à une croissance rapide chez une femme ménopausée, des investigations complémentaires sont nécessaires pour écarter une tumeur maligne.

Traitements du fibrome utérin

Traitements médicamenteux

Le traitement médicamenteux des fibromes utérins vise à soulager les symptômes, notamment les saignements abondants et les douleurs, ainsi qu’à réduire temporairement la taille des fibromes dans certains cas. Ces traitements sont généralement envisagés en première intention pour les symptômes modérés ou comme préparation à une intervention chirurgicale.

Les principales options médicamenteuses comprennent :

  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : ils réduisent les douleurs menstruelles et peuvent diminuer l’abondance des saignements. Ils constituent souvent le traitement de première ligne pour les symptômes légers à modérés.
  • Antifibrinolytiques : l’acide tranexamique diminue les saignements menstruels sans action hormonale.
  • Contraceptifs hormonaux : pilules combinées, dispositif intra-utérin au lévonorgestrel (DIU hormonal). Ils réduisent les saignements menstruels mais n’agissent pas sur la taille des fibromes.
  • Analogues de la GnRH : ils induisent une ménopause artificielle temporaire en bloquant la production d’œstrogènes. Ces médicaments réduisent significativement le volume des fibromes (jusqu’à 50%) et les saignements, mais leurs effets secondaires (symptômes ménopausiques, perte osseuse) limitent leur utilisation à 3-6 mois. Ils sont souvent utilisés en préopératoire pour faciliter la chirurgie.
  • Modulateurs sélectifs des récepteurs à la progestérone (MSRP) : comme l’ulipristal acétate, ils réduisent les saignements et le volume des fibromes. Leur utilisation est actuellement limitée en raison de rares mais graves effets secondaires hépatiques.
  • Inhibiteurs de l’aromatase : ils diminuent la production d’œstrogènes et peuvent réduire la taille des fibromes. Leur utilisation reste expérimentale dans cette indication.

Le choix du traitement médicamenteux dépend des symptômes, de l’âge de la patiente, de son désir de grossesse et des comorbidités. Ces traitements n’éliminent pas définitivement les fibromes et les symptômes réapparaissent généralement à l’arrêt du traitement.

Options chirurgicales

Lorsque les traitements médicamenteux sont insuffisants ou contre-indiqués, plusieurs options chirurgicales peuvent être envisagées. Le choix de la technique dépend de nombreux facteurs : âge de la patiente, désir de grossesse ultérieure, nombre, taille et localisation des fibromes.

  • Myomectomie : ablation sélective des fibromes en préservant l’utérus. Elle est particulièrement indiquée chez les femmes souhaitant préserver leur fertilité. Selon la localisation des fibromes, elle peut être réalisée par :
    • Hystéroscopie : pour les fibromes sous-muqueux
    • Laparoscopie : pour les fibromes sous-séreux et certains intramuraux
    • Laparotomie (chirurgie ouverte) : pour les fibromes multiples, volumineux ou profondément intramuraux
    La myomectomie présente un risque de récidive d’environ 15-30% à 5 ans.
  • Hystérectomie : ablation complète de l’utérus, traitement définitif qui élimine tout risque de récidive. Cette intervention est envisagée chez les femmes ne souhaitant plus d’enfants ou présentant des fibromes multiples et symptomatiques. Elle peut être réalisée par voie vaginale, laparoscopique ou abdominale selon le volume utérin.
  • Embolisation des artères utérines (EAU) : technique mini-invasive réalisée par un radiologue interventionnel, consistant à injecter des micro-particules dans les artères utérines pour bloquer la vascularisation des fibromes. Efficace pour réduire les symptômes dans 80-90% des cas avec une récupération généralement plus rapide qu’après une intervention chirurgicale. Son impact sur la fertilité reste discuté.

Chaque option chirurgicale présente des avantages et des inconvénients spécifiques. La décision doit être prise après une discussion approfondie entre la patiente et son médecin, en tenant compte des souhaits de la patiente et de sa situation médicale personnelle.

Traitements alternatifs

En complément des approches médicales et chirurgicales conventionnelles, d’autres techniques se développent pour le traitement des fibromes utérins :

  • Ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU/MRgFUS) : cette technique non invasive utilise des ultrasons focalisés guidés par IRM pour détruire le tissu fibromateux par effet thermique. Elle permet de traiter les fibromes sans incision, avec une récupération rapide. Cependant, elle n’est pas adaptée à tous les types de fibromes et reste peu disponible.
  • Cryomyolyse : destruction des fibromes par le froid.
  • Ablation par radiofréquence : utilisation d’énergie électromagnétique pour détruire les fibromes par la chaleur.
  • Approches complémentaires : certaines patientes rapportent des bénéfices avec des approches comme la phytothérapie (notamment le thé vert), l’acupuncture ou des modifications alimentaires (régime pauvre en graisses animales et riche en légumes verts). Bien que ces approches puissent apporter un soulagement symptomatique, elles ne sont pas validées scientifiquement comme traitement curatif et doivent être considérées comme complémentaires aux traitements conventionnels.

La recherche continue pour développer des traitements moins invasifs et plus efficaces. Pour choisir l’option thérapeutique la plus adaptée à votre situation, il est essentiel de consulter un spécialiste. Pour trouver un gynécologue près de chez vous, consultez www.doctoome.com.

Impact des fibromes sur la fertilité et la grossesse

Fibromes et difficultés de conception

Les fibromes utérins peuvent affecter la fertilité féminine par plusieurs mécanismes, bien que tous les fibromes n’aient pas le même impact. Selon les études, 5 à 10% des cas d’infertilité féminine seraient liés aux fibromes.

L’impact des fibromes sur la fertilité dépend principalement de leur localisation :

  • Fibromes sous-muqueux : ils ont l’impact le plus significatif sur la fertilité. En déformant la cavité utérine, ils peuvent interférer avec l’implantation embryonnaire et réduire les taux de grossesse de 30 à 50%.
  • Fibromes intramuraux : leur impact est plus controversé. Les fibromes intramuraux volumineux ou ceux déformant la cavité utérine peuvent affecter la fertilité en perturbant la contractilité utérine et la vascularisation endométriale.
  • Fibromes sous-séreux : ils n’ont généralement pas d’impact significatif sur la fertilité, sauf s’ils sont volumineux et compriment les trompes de Fallope.

Les mécanismes d’interférence avec la fertilité incluent :

  • Déformation de la cavité utérine compromettant l’implantation
  • Obstruction des trompes de Fallope
  • Modification de la contractilité utérine affectant le transport des spermatozoïdes
  • Altération de la vascularisation endométriale
  • Modifications de l’environnement hormonal et inflammatoire local

Fibromes pendant la grossesse

Environ 10 à 30% des femmes enceintes présentent des fibromes utérins. La grossesse elle-même peut influencer l’évolution des fibromes :

  • Pendant le premier trimestre, environ 30% des fibromes augmentent en taille sous l’effet des œstrogènes.
  • Au second trimestre, leur croissance tend à se stabiliser.
  • Après l’accouchement, une régression spontanée est souvent observée.

Les complications potentielles pendant la grossesse incluent :

  • Risque accru de fausse couche : particulièrement avec les fibromes sous-muqueux
  • Douleurs abdominales aiguës : dues à la nécrose (dégénérescence rouge) d’un fibrome dont la croissance dépasse sa vascularisation
  • Accouchement prématuré : risque augmenté de 16 à 30%
  • Présentation anormale du fœtus : position du bébé non optimale pour l’accouchement
  • Dystocie mécanique : obstacle à l’accouchement par voie basse
  • Augmentation du taux de césariennes
  • Hémorragie du post-partum : due à une contraction utérine insuffisante
  • Rétention placentaire

La prise en charge des fibromes pendant la grossesse est généralement conservatrice, avec un suivi échographique régulier. La myomectomie pendant la grossesse n’est envisagée qu’en cas de complications sévères.

Traitements des fibromes pour préserver la fertilité

Pour les femmes souhaitant préserver leur fertilité, plusieurs options thérapeutiques peuvent être considérées :

  • Myomectomie : traitement de choix pour améliorer la fertilité. Selon les études, les taux de grossesse après myomectomie pour fibromes sous-muqueux varient de 40 à 60%. L’intervention peut être réalisée par hystéroscopie, laparoscopie ou laparotomie selon la localisation et la taille des fibromes.
  • Temps d’attente recommandé avant conception : généralement 3 à 6 mois après une myomectomie pour permettre une cicatrisation complète de l’utérus.
  • Embolisation des artères utérines : bien que certaines grossesses aient été rapportées après embolisation, cette technique n’est généralement pas recommandée en première intention chez les femmes souhaitant préserver leur fertilité en raison du risque d’insuffisance ovarienne et d’atrophie endométriale.
  • Techniques conservatrices focalisées : comme les ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU/MRgFUS), encore en évaluation concernant leur impact sur la fertilité.

L’évaluation précise de l’impact des fibromes sur la fertilité et le choix du traitement optimal nécessitent une approche personnalisée. Doctoome vous aide à localiser des spécialistes en gynécologie et reproduction dans votre région pour discuter des options thérapeutiques adaptées à votre situation.

FAQ sur les fibromes utérins

Questions fréquentes sur les fibromes utérins

Un fibrome peut-il devenir cancéreux ?

Non, la transformation maligne d’un fibrome en cancer est extrêmement rare (moins de 0,1% des cas). Les fibromes et les sarcomes utérins (tumeurs malignes) sont des entités distinctes. Cependant, une croissance rapide d’un fibrome après la ménopause ou sous traitement hormonal substitutif doit faire l’objet d’investigations pour écarter une pathologie maligne.

Comment traiter un fibrome sans chirurgie ?

Plusieurs options non chirurgicales existent : traitements médicamenteux (AINS, contraceptifs hormonaux, analogues de la GnRH), embolisation des artères utérines, ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU). Ces alternatives sont particulièrement indiquées pour les femmes présentant des contre-indications chirurgicales ou souhaitant éviter une intervention. L’efficacité dépend de la taille, du nombre et de la localisation des fibromes.

Quels sont les risques d’un fibrome pendant la grossesse ?

Les fibromes pendant la grossesse augmentent les risques de fausse couche, d’accouchement prématuré, de présentation anormale du fœtus, de dystocie mécanique nécessitant une césarienne et d’hémorragie du post-partum. Des douleurs aiguës peuvent survenir en cas de dégénérescence rouge (nécrose aseptique). Un suivi obstétrical rapproché est recommandé, mais la plupart des grossesses avec fibromes se déroulent sans complication majeure.

Les fibromes affectent-ils la fertilité ?

Oui, certains fibromes peuvent affecter la fertilité, principalement les fibromes sous-muqueux qui déforment la cavité utérine et interfèrent avec l’implantation embryonnaire. Les fibromes intramuraux volumineux peuvent également avoir un impact. Les fibromes sous-séreux n’ont généralement pas d’effet significatif sur la fertilité, sauf s’ils compriment les trompes. La myomectomie améliore significativement les taux de grossesse chez les femmes présentant des fibromes symptomatiques.

Peut-on prévenir l’apparition de fibromes ?

Il n’existe pas de méthode prouvée pour prévenir totalement l’apparition des fibromes, mais certains facteurs modifiables peuvent réduire les risques : maintenir un poids santé, limiter la consommation de viande rouge et d’alcool, favoriser les fruits et légumes verts, pratiquer une activité physique régulière. Certaines études suggèrent un effet protecteur de la vitamine D. Les grossesses et l’allaitement prolongé semblent également associés à un risque réduit de développer des fibromes.

Conclusion

Les fibromes utérins, bien que bénins, peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie et la fertilité des femmes qui en souffrent. Leur prévalence élevée en fait un enjeu majeur de santé féminine, nécessitant une prise en charge adaptée et personnalisée.

La diversité des symptômes et des présentations cliniques souligne l’importance d’un diagnostic précis, s’appuyant sur des examens d’imagerie performants comme l’échographie et l’IRM. La localisation, la taille et le nombre des fibromes déterminent largement leur retentissement clinique et orientent les choix thérapeutiques.

L’arsenal thérapeutique s’est considérablement enrichi ces dernières années, allant des traitements médicamenteux aux techniques mini-invasives comme l’embolisation des artères utérines ou les ultrasons focalisés de haute intensité, en passant par les approches chirurgicales conventionnelles. Cette diversité d’options permet d’adapter la prise en charge aux besoins spécifiques de chaque patiente, en tenant compte de la sévérité des symptômes, du désir de préservation de la fertilité et des préférences personnelles.

Pour les femmes concernées par cette pathologie, il est essentiel de consulter un spécialiste afin de bénéficier d’une évaluation complète et d’une discussion éclairée sur les options thérapeutiques. Pour trouver un gynécologue spécialisé près de chez vous, consultez www.doctoome.com qui vous aidera à localiser le professionnel de santé adapté à votre situation.

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Chloé de Channes est rédactrice santé et écrit sur de nombreux sujets touchant au parcours de soins, aux enfants, aux maladies de peau, la santé des femmes, etc

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